Tous les détails sur les relations entre Montaigne et sa fille Léonor, sa fille d’alliance Marie, ses descendants sur cinq générations… sont dans :
À la bibliothèque [de Bordeaux], j’ai touché le manuscrit de Montaigne avec autant de vénération qu’une relique, car il y a aussi des reliques profanes.
Montaigne est le plus délectable de tous les écrivains. Ses phrases ont du jus et de la chair.
Dès l’âge de seize ans, mon livre de chevet a été Montaigne, dont je lisais quelques pages avant de m’endormir. Cela a duré très longtemps, peut-être une dizaine d’années, et plus tard, vers la quarantaine, je l’ai repris pour un temps à nouveau assez long.
Les Essais sont un incontournable de l’édition française, traduits dans plusieurs dizaines de langues. Montaigne lui-même a inspiré des auteurs pas tout à fait inconnus : Maximin de Sainte-Beuve et Léon Daudet, André Gide et Jean Lacouture, Stefan Zweig et Michel Butor, l’historienne Madeleine Lazard et Pierre Manent, les philosophes Maurice Merleau-Ponty et Jean Starobinski, plus récemment Michel Onfray et Antoine Compagnon (Un été avec Montaigne, L’équateur et France-Inter, 2012), dans une catégorie moins littéraire Jacques Chaban-Delmas (Montaigne, Michel Lafon, 1992) maire de Bordeaux… revendiquant avec plus ou moins de pertinence une descendance spirituelle d’un auteur renommé.